Pause politique.
Le mot consommer en langage soutenu signifie Réaliser dans son ensemble, jusqu’au bout . Consommer une révolution le 2 mai... Une révolution rouge ou orange? Peu m'importe citoyens. Je nous souhaite une révolution anti-bleu. Et oui ça va pour le bleu du Parti Conservateur et celui du Bloc Québécois. Si 80% de la population canadienne votait, pas juste québécoise, je suis certaine qu'on sortirait de la malédiction du bleu.
Harper doit partir, on s'entend (enfin on est beaucoup à s'entendre) là-dessus. On prie fort fort pour que le reste du Canada nous aide à le faire. Mais au Québec, il faudrait aussi sortir nos bleus... J'aime bien Gilles Duceppe, mais là ça commence à faire son temps. Le Bloc a son utilité, en tant que représentant en chambre d'intérêts plus gauchistes. Mais oublier la souveraineté là. Vous m'avez peut-être connu souverainiste. Aujourd'hui, je suis citoyenne du monde POINT. Et cette citoyenne est québécoise, et le Québec ben ça se trouve au Canada POINT. Je suis francophone, mais je parle aussi anglais et j'ai même appris le russe, l'espagnol, l'allemand, le latin et le grec ancien, grand merci au CEGEP et à l'université. Ça ne m'empêche pas de parler français. Je suis francophone. C'est ma langue, ma culture, ça fait partie de moi. Ce que je veux, c'est qu'on soit un pays bilingue (ce que nous sommes déjà, et oui on pourrait encore travailler plus fort là-dessus). Un pays bilingue ouvert sur le monde POINT. Et les deux bleus , ben ils m'empêchent de faire partie de ce pays bilingue ouvert sur le monde. Les Conservateurs rêvent d'un Canada in English, et les Bloquistes d'un Québec Français à côté d'un Canada in English. Y'en a marre! Est-ce qu'on pourrait le 2 mai voter pour des partis qui ne vivent pas dans une idéologie des années 50 ou des années 80? Come on Canada! Consommer la révolution! Orange, vert et rouge tiennent! Sortons les bleus, et avançons donc vers un avenir plus coloré, représentatif de ce que c'est le Canada aujourd'hui. Un Canada avec des valeurs canadiennes. Un Canada à l'avant-garde en matière d'environnement, d'éducation et de santé. Un Canada tellement riche en culture. Un vrai Canada. Un pays citoyen du monde.
Je vous en conjure, le 2 mai voter n'importe quoi sauf bleu.
vendredi 22 avril 2011
lundi 7 mars 2011
iPad, encore et toujours
Oui, je sais, ça fait très très très longtemps que je n'ai pas écrit. J'ai plusieurs bonnes raisons qui pourraient aussi être considérées comme étant de mauvaises raisons, alors on ne s'éternisera pas. Aujourd'hui, j'écris.
Entrons dans le vif du sujet: le iPad. Vous le savez, je suis là-dedans en ce moment. Ça me sort par les oreilles! C’est aujourd’hui une évidence, les tablettes ont la cote, et nous devons faire avec. Elles répondent très bien à notre besoin de mobilité, grandissant, osons le dire. Elles présentent aussi des fonctionnalités impressionnantes, qui ne cesseront de s'améliorer. Et justement le 2 mars dernier, la super nouvelle meilleure tablette que tout le monde attendait (oui tout le monde) arrivait enfin. Le iPad 2.
Apple possède déjà environ 80 % du marché des tablettes. Les experts prédisaient (il y a à peu près 1 mois) la survie de seulement 5 à 10 modèles de tablettes. Et voilà que la nouvelle génération d'iPad débarque avec plusieurs éléments non négligeables: 30% moins épais, 15% plus léger, caméra, vitesse, etc. Microsoft ne prévoit même pas sortir de 2e version de sa tablette avant 2012...et Apple parle d'un iPad 3 pour septembre. Quand les experts parlent de survie, le mot est très bien choisi. Parce que la suprématie, c'est pour Apple mes amis!
Je ne vous étalerai pas les hauts et les bas de ce qui se passe dans l'industrie du livre et les changements qui se sont imposés dans mon travail. Je veux simplement faire état de mes incertitudes face à la technologie, en tant que moi (inquiète comme vous me connaissez). Parce que ce que nous ne savons pas, c'est ce qui viendra après la tablette, et ça m'inquiète.
Oui, les tablettes offrent plus de mobilité, et une capacité de stockage incroyablement plus pratique qu’un sac à dos (mettons qu'on voudrait transporter sur notre dos des centaines de livres). Il est vrai aussi que les fonctionnalités de lecture, d’annotation, et de recherche d’une tablette s’apprêtent à tous les types de livres. Et dans une certaine mesure, la tablette peut être considérée comme une technologie « verte », puisque l’on fait une économie de papier considérable. Au niveau du coût des ressources, il est tout à fait possible de faire des économies. L’impact environnemental mesuré en émission de CO2 est d’ailleurs moins important que celui du livre, puisque même si les émissions de CO2 sont supérieures au départ, l’appareil est vite rentabilisé plus on augmente le nombre de livres disponibles sur l’appareil.
MAIS, on peut s’interroger sur le degré de consommation d’énergie que sa fabrication peut demander, surtout si l’on considère son cycle de vie complet, qui est plus court que celui d’un livre papier. Personne n'est dupe, les utilisateurs se débarrasseront de leur joujou dès qu’un nouvel appareil entrera sur le marché. Et c'est exactement ce qui va se passer avec l'arrivée du iPad 2, mais surtout à l'arrivée du iPad 3 (quelques mois à peine après le iPad 2).
Et que peut-on dire sur le recyclage de l’appareil ? Bien qu’il soit totalement recyclable, les installations qui permettent de recycler du matériel électronique sont plutôt rares, mais surtout très peu accessibles comparativement à celles destinées au recyclage du papier. Ici à Montréal, oui je connais un endroit où le recyclage se fait... je n'en connais pas plusieurs, j'en connais un. On ne peut pas dire qu'on leur fait beaucoup de publicité. Et si l’on s’interroge sur la nature équitable de la fabrication d’une tablette, on ne peut que penser au fait que ce matériel électronique provient en grande partie de la production chinoise (comme bien d'autres choses oui, mais ça en fait une de plus).
Je me questionne. Vraiment. Parce qu'à cette vitesse, on aura droit à quoi dans 2 ans? On va produire des tablettes comme on produit des cellulaires... à coup de dizaines (je n'ose pas dire plus) de nouveaux modèles par mois? J'ai toujours été très ambivalente face aux nouvelles technologies. J'utilise encore le 1er cellulaire que j'ai acheté, et le 1er ordinateur aussi. J'ai été élevée comme ça. Chez nous on ne gaspillait pas. Pourtant, en le voyant le iPad 2 j'ai eu le goût de l'acheter. Je ne le ferai pas, ça, c'est clair, mais j'ai quand même eu le goût. Je n'achèterais probablement aucun livre pour ma tablette de toute façon, parce qu'entreposer mes livres sur une tablette c'est impensable. Comme si je pouvais me passer d'une bibliothèque. Ne pensez pas que je suis totalement contre, vous me connaissez, mais ma bibliothèque, mon vieil ordi puis mon vieux téléphone répondent parfaitement à mes besoins. Alors, je vous laisse le iPad 2!
Entrons dans le vif du sujet: le iPad. Vous le savez, je suis là-dedans en ce moment. Ça me sort par les oreilles! C’est aujourd’hui une évidence, les tablettes ont la cote, et nous devons faire avec. Elles répondent très bien à notre besoin de mobilité, grandissant, osons le dire. Elles présentent aussi des fonctionnalités impressionnantes, qui ne cesseront de s'améliorer. Et justement le 2 mars dernier, la super nouvelle meilleure tablette que tout le monde attendait (oui tout le monde) arrivait enfin. Le iPad 2.
Apple possède déjà environ 80 % du marché des tablettes. Les experts prédisaient (il y a à peu près 1 mois) la survie de seulement 5 à 10 modèles de tablettes. Et voilà que la nouvelle génération d'iPad débarque avec plusieurs éléments non négligeables: 30% moins épais, 15% plus léger, caméra, vitesse, etc. Microsoft ne prévoit même pas sortir de 2e version de sa tablette avant 2012...et Apple parle d'un iPad 3 pour septembre. Quand les experts parlent de survie, le mot est très bien choisi. Parce que la suprématie, c'est pour Apple mes amis!
Je ne vous étalerai pas les hauts et les bas de ce qui se passe dans l'industrie du livre et les changements qui se sont imposés dans mon travail. Je veux simplement faire état de mes incertitudes face à la technologie, en tant que moi (inquiète comme vous me connaissez). Parce que ce que nous ne savons pas, c'est ce qui viendra après la tablette, et ça m'inquiète.
Oui, les tablettes offrent plus de mobilité, et une capacité de stockage incroyablement plus pratique qu’un sac à dos (mettons qu'on voudrait transporter sur notre dos des centaines de livres). Il est vrai aussi que les fonctionnalités de lecture, d’annotation, et de recherche d’une tablette s’apprêtent à tous les types de livres. Et dans une certaine mesure, la tablette peut être considérée comme une technologie « verte », puisque l’on fait une économie de papier considérable. Au niveau du coût des ressources, il est tout à fait possible de faire des économies. L’impact environnemental mesuré en émission de CO2 est d’ailleurs moins important que celui du livre, puisque même si les émissions de CO2 sont supérieures au départ, l’appareil est vite rentabilisé plus on augmente le nombre de livres disponibles sur l’appareil.
MAIS, on peut s’interroger sur le degré de consommation d’énergie que sa fabrication peut demander, surtout si l’on considère son cycle de vie complet, qui est plus court que celui d’un livre papier. Personne n'est dupe, les utilisateurs se débarrasseront de leur joujou dès qu’un nouvel appareil entrera sur le marché. Et c'est exactement ce qui va se passer avec l'arrivée du iPad 2, mais surtout à l'arrivée du iPad 3 (quelques mois à peine après le iPad 2).
Et que peut-on dire sur le recyclage de l’appareil ? Bien qu’il soit totalement recyclable, les installations qui permettent de recycler du matériel électronique sont plutôt rares, mais surtout très peu accessibles comparativement à celles destinées au recyclage du papier. Ici à Montréal, oui je connais un endroit où le recyclage se fait... je n'en connais pas plusieurs, j'en connais un. On ne peut pas dire qu'on leur fait beaucoup de publicité. Et si l’on s’interroge sur la nature équitable de la fabrication d’une tablette, on ne peut que penser au fait que ce matériel électronique provient en grande partie de la production chinoise (comme bien d'autres choses oui, mais ça en fait une de plus).
Je me questionne. Vraiment. Parce qu'à cette vitesse, on aura droit à quoi dans 2 ans? On va produire des tablettes comme on produit des cellulaires... à coup de dizaines (je n'ose pas dire plus) de nouveaux modèles par mois? J'ai toujours été très ambivalente face aux nouvelles technologies. J'utilise encore le 1er cellulaire que j'ai acheté, et le 1er ordinateur aussi. J'ai été élevée comme ça. Chez nous on ne gaspillait pas. Pourtant, en le voyant le iPad 2 j'ai eu le goût de l'acheter. Je ne le ferai pas, ça, c'est clair, mais j'ai quand même eu le goût. Je n'achèterais probablement aucun livre pour ma tablette de toute façon, parce qu'entreposer mes livres sur une tablette c'est impensable. Comme si je pouvais me passer d'une bibliothèque. Ne pensez pas que je suis totalement contre, vous me connaissez, mais ma bibliothèque, mon vieil ordi puis mon vieux téléphone répondent parfaitement à mes besoins. Alors, je vous laisse le iPad 2!
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