jeudi 18 novembre 2010

My ethical conflicts

J'ai fait le ménage de mes disquettes (oui disquettes) et j'ai fait la découverte de mes vieux travaux d'université bien sûr, mais de Cégep aussi! Certains le savent, et d'autres non, mais j'ai longtemps voulu être journaliste ( et bien d'autres choses d'ailleurs). Étrange quand même que je me délecte de publicités aujourd'hui, moi qui rêvais de faits et de vérité j'ai choisi de me cacher dans la consommation. Bon, je sais vous direz que je suis soft dans cette démarche là, mais quand même j'ai un peu changé :) J'ai retrouvé un texte qui faisait état de mes pires craintes dans le métier que je souhaitais exercer (journaliste) et qui représente tout à fait mon sentiment d'ambiguïté face à notre société, un véritable conflit éthique intérieur. Ne sommes-nous pas tous un peu en conflit éthique? Que ce soit pour choisir le produit le moins cher ou le bio-vert, ou pour simplement choisir de ne pas acheter le Journal de Montréal mais être quand même abonné à Vidéotron parce qu'y a pas beaucoup d'autres choix... Choisir de ne pas acheter du Made in India parce que les indiens sont sous-payés ou les encourager parce que au final c'est leur seul chance de travailler? Je crois que le sujet est tout à fait d'actualité. Je précise quand même que c'était une fiction, et que tout cela a été écrit en 2001. C'est l'année après le www, les élections de Bush et l'achat de Unimedia par Power Corporation. C'est l'année du World Trade Center, du Sommet des Amériques à Québec, et de l'achat de TVA par Québécor.

Vous m'excuserez, le texte est en anglais, mais souvenez-vous je suis allée à Champlain.

If I was a journalist- my ethical conflicts
When I began in the Journalist’s school, I was full of hopes. I wanted to change the world. I knew that it would be hard, but I strongly believed in the power of journalism. In my heart, there were so many things that I wanted to denounce. Since I finished at school, I realize that things are not that simple. My frustration is even larger vis-a-vis ignorance. I surprise myself to hate my young days for having been so naive. It is quite obvious that I cannot change the world. As a journalist, my role is to inform the public. The problem is that the public does not have the right to know all the truth. What’s also discouraging is that I am a part of that public. I really feel stupid doing my work. Things are hidden to me and I hide more to the people I always wanted to serve. This is now a business. All the media are concentrated in few big companies. The real owner of the newspaper for which I work is so much far from me in this pyramid that he does not even know that I work for him. However, it is him who decides what I write.

With the globalization, the journalism is compromised. We are not allowed to practice our right of free press. I could never have imagined all that the word media includes. There are so many elements to which we must force ourselves. I am a bit lost. I don’t understand how we arrived at that point. Journalists are now dependant of advertisers. They pay for our writings, but it is not normal to let them decide what we should present. Of course, they don’t want to be represented by people who denounce corruption they also pay for. I really think that all the businessmen of the world are abusing of their power. Why are we so obsessed by money? I would never understand. It is so frustrating. When I cover important news, I don’t want those people to interfere in my writings. I am always amazed to see how they can filter a text to change the meaning. There are not only the advertisers who do that, the owner of my newspaper also do. I won’t reveal his name, but he bought his media kingdom without having any kind of skills in the media world. Now he owns more than 120 millions of readers in America. He owns more than that in the other mediums. The government also helps him to interfere in our news. I have to promote political party in which I have any trust. It is all lies. How can I appreciate my work when lies are signed by me? In a certain way I contribute to the brainwash of society. Why am I staying there? I don’t know. I guess it is because I still believe in my profession.

My worst fear in all this business is the exclusion of our voices. All the communities are reduced to silence. It is hard to realize that your words won’t change anything. Today, media is promoting commercial and political purposes instead of the public opinion. We are supposed to be in a democratic society. The essence of journalism was to assure this democratic view, but we don’t protect the community rights anymore. We are creating a common view instead of opinion. The government, the advertisers and the businessmen are controlling everything. They are corrupting us. I would like to stop it. My only goal will always be the same. I want to make our voices louder. Am I the only one to see that there is something wrong? Why it is so hard to react? Everyday of my life I feel discourage about this situation. I don’t thing that we are dumb, but I think that we must do something. Wake up people! Humanity is more than what we are living now. We can be proud of so many things. Why are we letting this globalization eating our mind? They are acting against humanity. With their money, they create needs, values, and opinions. GOD created us as beautiful, intelligent, and responsible as he could, but he let us free. HE believed that we should know how to develop ourselves. HE believed in us. Don’t you think that we are going against HIM? I think we are, because this globalization is taking the place of GOD. We lost our way.

Don’t read the newspaper anymore! No, I want you to read me, but try to read in my head. This is really demanding, I know, but I really want you people to read between the lines. Your understanding of the news is so important for our future. I hope you will be aware of what’s going on. I will continue my work in my newspaper full of lies, but I will never change my mind. I think that I am still naive, and it hurts. It really hurts to see people abusing of others. It hurts to see that your own voice is as small as a sand grain in the desert. It hurts to be reduced to a simple image of what you should be.

mercredi 27 octobre 2010

L'homme idéal, le mâle, le vrai

Vous vous souvenez sûrement (et je n'en doute même pas) de ma période de célibat. Cette période fut, ma foi longue, mais aussi houleuse. Disons que ma façon de choisir mes partenaires (pour ne pas dire consommer, parce que même si c'est dans le thème du blog ça sonne un peu étrange)n'était pas au point. Alors grâce à Jenny la merveilleuse, j'ai pu récupérer la FAMEUSE liste de critères que j'avais établie pour qu'on me trouve le "produit" parfait. Jenny, Benoît et Normand s'étaient donné le mandat de faire une recherche du candidat idéal lors de mon 26e anniversaire.

Voici donc, mes critères de sélection (rédigé il y a bientôt 2 ans), tout à fait superficiels vous en conviendrez. Avec du recul, je m'en rends bien compte, j'étais biaisée par mon besoin urgent de trouver l'amour. Un parfait exemple de ce qu'est devenue la recherche de nos idéaux. Une naïveté romantique qui peut parfois nous faire penser que l'amour est un produit!


Physiquement :

* plus grand que moi, donc 5 pieds et 8 minimum, mais 6 pied et 4 c'est p-ê trop
* Caucasiens genre
* cheveux, et yeux, pas de préférence vraiment, mais j'aime moins les blonds et surtout pas de cheveux longs
* des bonnes épaules, plus larges que les miennes, très important!
* en bonne shape, globalement, j'aime bien les gars cut :) mais je peux être flexible sur ce point, sauf pas de grosse bedaine
* pas trop poilu, si ça sort de partout c out

Style:

* bien habillé, pas de hippies ou de bucheron, un style qui me ressemble bref
* bas blanc... c ambigu
* attitude confiante, mais pas trop, je n’aime pas les gars qui se prennent pour d'autre, mais les trop gênées ou pas d'initiatives ça m'allume pas non plus
* un peu macho, mais pas trop, faut qui ait l'air d'avoir un bon fond
* charisme! un peu au moins
* éviter les players ou show-off
* pas trop nerds, genre pas de geek de bibliothèque

Éducation:

* on peut dire que DEC c'est un minimum, sauf si il est entrepreneur
* j'ai un faible pour les gars en finances, droits ou économie, mais bon c'est juste un faible :)
* qui sait parler au moins une langue comme du monde donc bien articulé mettons, un anglais sympathique avec un accent qui peut dire au moins 2 mots en français à part "Voulez-vous coucher avec moi?", c'est bon :)

Autres :

* Nom de famille: pas de Robidoux, Binette, Crête, Leroux, et autres dans le genre :)
* qui a pas l'air trop saoulon
* pas de coké, ou pileuleux
* relativement ouvert d'esprit, pas de KKK, pas d'homophobe, etc.
* pas de bisexuelle
* bonne odeur! mais trop parfumé ça marche pas non plus
* pas d'Italien, pas de Grecs (trop crosseurs), pas de Latinos (trop charmeurs), pas de Méditérranéens (trop charmeurs aussi et je ne veux pas devenir musulmane)
* qui habite à Mtl ou qui vient souvent


Vous savez que mon amour je l'ai trouvé, cette année-là, et qu'il ne correspond surtout pas à tous ces critères :) Preuve de la fausseté de mon image préconçue du produit que j'avais catégorisé et que j'appelais AMOUR!

dimanche 29 août 2010

La Base : leçons de service à la clientèle

Je sais ça m'a pris un bon moment à me décider, mais je n'arrivais pas à choisir mon 1er sujet. Après que je me sois décidée, j'avais juste autre chose à faire. Suite à plusieurs petites expériences vécues par moi-même, j'ai choisi de faire un petit tour des principes de base du service à la clientèle.


LEÇON #1 : NE JAMAIS ENVAHIR L'ESPACE D'UN CLIENT

Bon je vous le dis tout de suite, j'ai un gros problème avec les cafés du Vieux-Port surtout ceux sur la rue McGill.

Le matin certains clients, comme moi, préfère la tranquilité histoire de prendre le temps de se réveiller. Être poli et courtois lorsque l'on travaille dans un café est plutôt important. Dire Bonjour, Merci, Aurevoir, tout le monde peut faire ça. Il y a quand même une limite à ce qu'on peut se permettre.

Le dire en criant ce N'EST PAS nécessaire, ça envahit mon espace et c'est agressant!!! Crier bonjour, et vouloir un peu trop que le client achète en essayant de choisir à sa place, ce n'est pas acceptable. C'est en fait une excellente façon de faire fuir un client, pour toujours!

LEÇON #2 : NE PAS ÊTRE TROP FAMILIER

On peut dire aussi se garder une petite gêne. Aimer jaser, ça se peut mais c'est toujours mieux quand la personne avec qui on jase a envie de jaser elle aussi. Est-ce que j'ai envie de jaser moi, cliente qui vient acheter un café à 7h20 du matin? Demande-le moi au moins! N'essaies pas de me raconter ta vie si je me te l'ai pas demander, il est 7h20 du matin! Je ne veux pas savoir que ton père était restaurateur et que toi tu as préféré devenir franchisé. Je veux mon café! Et pendant ce temps là, il ne se prépare pas mon café, non tu jases!


LEÇON #3 : CONNAÎTRE CE QU'ON VEND

Le service à la clientèle, peu importe l'entreprise, c'est vendre. Ton image, tes conseils, ton language, tout de toi est une caratéristique de vente pour l'entreprise. Tu la représente et la vente de tes produits dépend de ta performance. Certains produits demandent moins d'habilité que d'autres, mais ça n'enlève rien au principe.

Une serveuse à qui je demande Vous avez quoi comme bière blanche? ne peux pas me répondre Bud, Coors Light, Stella Artois.Vous n'avez pas de Blanche de Chambly, ou Ricards White? Rickards White on a ça... Comment une serveuse ne peut ne pas faire la différence entre une bière blonde et une bière blanche? Innaceptable, Y'A WHITE dans le nom de la bière! COME ON!!!


Si je demande au vendeur de me donner les caratéristiques des appareils électroménagers que je veux acheter il doit au MINIMUM être capable de m'énumérer ce qu'il y a d'écrit sur l'étiquette de l'appareil. Je sais que chez Brick, les produits bas de gammes ne méritent pas d'être vendus, donc les clients ne méritent aucune attention, mais le vendeur ne peut pas me réponde simplement que du bas de gamme c'est du bas de gamme. Les appareils cheap ont aussi des caratéristiques, oui même si c'est les moins chers et que ta commission va être moins grosse!

LEÇON #4 : AVOIR DE LA MÉMOIRE OU ÊTRE EFFICACE OU LES DEUX

Se souvenir de ce que le client demande, et être capable de faire au moins deux choses en même temps, c'est fondamentale. Si tu ne peux pas faire une de ces deux choses, tu ne peux pas espérer que les gens te laissent du pourboire ou qu'ils redemandent tes services.

Faire répéter une commande trois fois, c'est un peu exagéré. Si en plus c'est un café, heuuu je dirais que c'est absurde. Avec trois personne derrière un comptoir, si aucun n'est capable de se rappeler de la commande et de la faire ça va pas, ça va pas bien du tout! Au moins si vous me faites répéter trois fois, donnez-moi la bonne commande!

LEÇON #5 : NE PAS NÉGLIGER LE SERVICE APRÈS VENTE

Dans un restaurant, un café, un boutique ou à l'épicerie le servce après vente c'est dire Merci, Aurevoir, au minimum. Mais c'est aussi me remettre ma facture, et donner le montant de l'argent qui me reviens. Et c'est surtout ne pas parler avec l'employé d'à côté de ta brosse de veille, et ce n'est pas me mâcher une gomme en pleine face sutout pas si t'avais pas l'intention de me dire Merci!

Pour tout le reste, il y a les notes au dossier. Tout le monde connais les notes au dossier :) Elles ne sont jamais dans le dossier quand on rappelle pour régler le problème que le préposé au service à la clientèle n'a pas pu régler la fois d'avant quand vous avez parlé à cinq personnes différentes pendant deux heures et qu'on vous a quitté en vous disant rappeler demain, ne vous en faites pas j'ai mis une note à votre dossier!!! Comment ça se fait que certains n'écrivent pas les notes? C'est la seule façon d'avoir un suivi avec les plus grosses compagnie! Ça nous ait tous arrivé, pourquoi la note n'était pas écrite si on m'a dit qu'elle était écrite? On va mettre ça sur le dos de l'incompétence.

Si vous avez des expériences à partager, de mauvais services et de stupidité, svp partagez! Belle façon de faire mauvaises presse à quelques marque et emplacement qui mériterait de réfléchir et de revenir à la base!

lundi 2 août 2010

Un blog pour moi, Y de la campagne urbaine

Chers amis et amies,

Certains le savaient déjà, et d'autres ne le savaient pas, mais voilà j'ai décidé de faire un blog pour moi (et vous, si ça vous intéresse). RANGER & CO. c'est moi, et vous et tout le monde à la fois. Mon blog ne sera pas trop personnel, ni trop professionnel, ni trop sociétal, mais un mélange des trois. J'ai eu cette idée, enfin une collègue a eu une idée qui m'a donnée l'idée, de créer un blog sur la consommation. Parce que vous le savez, j'aime acheter et je travaille en marketing, mais je suis aussi pauvre (lire ici endettée d'études et travaille dans une PME), et j'ai des valeurs, beaucoup de valeurs. Mon blog sera tout ça, vous donnant mon avis sur les folies à consommer, mes recommandations en matière d'achat, mais aussi et surtout mon regard sur notre société de consommation.

Et je vous demanderais bien de commenter, tant que vous le voudrez!